JEAN AZEAU

JEAN AZEAU n’est plus.

C’est avec une grande tristesse que nous avons appris son décès.
Il restera toujours présent dans nos pensées.
La fortification a été une de ses grandes passions et il a su la transmettre.
Bien qu’en retrait depuis de nombreuses années, il restait bien présent pour nous à travers les notices des forts de Grenoble que nous pouvons toujours consulter et ses archives qu’il a bien voulu nous confier.
Natif   de Toulouse  il suit des études d’architecture. En 1962, il entre au Génie Militaire de Toulouse. En 1964, à l’issue d’un concours national, il est titularisé. Cette promotion l’amène à Grenoble, ce qui satisfait son amour de la montagne et du ski, pour participer aux échanges entre le C.I.O. et le Génie local en vue de la préparation des jeux olympiques de 1968. En 1970, les circonstances liées à une étude particulière et une rencontre avec le professeur Bornecque l’amène à étudier l’architecture militaire des origines à nos jours, dont il devient un spécialiste reconnu.
En 1987, il conçoit et dirige la préparation de l’exposition « Construire Militaire » qui se tient dans l’orangerie du muséum d’histoire naturelle de Grenoble.
Membre de différentes associations de protection du Patrimoine, dont l’association Vauban, il participe avec son président Alain Montferrand à la réalisation de guides destinés au ministère du tourisme pour promouvoir la visite des systèmes fortifiés de la frontière de l’Est.
À la retraite, il s’occupe activement des associations pour lesquelles il milite, l’association du Fort du Mûrier, l’association du Fort du Saint Eynard pour lequel il prépare et dirige des expositions sur les ouvrages fortifiés de Grenoble. Pendant un temps il est chargé des ouvrages militaires anciens de Grenoble au sein de l’association du Patrimoine du vieux Grenoble. Il est l’un des membres fondateurs de l’association Alpyfort destiné à regrouper les associations œuvrant pour la conservation des systèmes fortifiés aussi bien dans les Alpes que dans les Pyrénées.
Jean, tout ton travail te survivra parce que tu as su faire partager ta passion à beaucoup d’entre nous.
Nous ne t’oublierons pas.